The Script à Bern, 27.03.2015

Ah, The Script ! Je m'étais toujours dis que je ne les verrais jamais, tout comme The Fray. C'est le genre de groupe que l'on découvre dans Les Frères Scott et qui représentent une partie bien spéciale de notre vie. Eh bien, que nenni ! Accompagnée de ma mère et de ma soeur (oui, on aime bien les sorties familiales), nous nous sommes rendues à Bern, en Suisse pour leur concert. J'avais appris deux jours avant que Tinie Tempah ferait la première partie ce qui décuplait mon envie d'y être. Parce que bon, Tinie Tempah.

A 14 heures donc, nous nous mettons en route. Sur le chemin, je résiste à l'appel d'un Burger King sur une aire d'autoroute, au chocolat présent en une quantité qui pourrait faire peur et je m'en tiens à mon pâle sandwich jambon beurre, auquel j'avais rajouté des cornichons parce que oui, je fais des folies.

Nous avons pris notre temps et sommes arrivées devant la salle aux alentours de 17h15. Il devait y avoir une centaine de personnes, pas plus et puis, de toute façon, nous, on visait les gradins.

Sauf qu'il n'y avait pas de gradins. Eh oui, la Bern Expo, c'est en fait un grand hall avec des bars et des fast-foods ambulants... mais pas de gradins. Eh bien, tant pis ! En entrant, tout le monde se masse au milieu et laisse donc les barrières de côté libres. Nous voilà donc au premier rang, un peu sur la droite certes, mais ça ne m'empêchera pas d'avoir un bonjour de Tinie Tempah et un médiator du guitariste de The Script, ho !

Il y avait en fait deux premières parties (mensonge ! trahison ! disgrâce !) mais la première première partie, donc, n'a fait que 4 ou 5 chansons, tout au plus. Mauvaise que je suis, j'ai oublié son nom. Tout ce que j'ai retenu de lui, c'est qu'il venait de Phoenix, Arizona, qu'il avait une chanson appelée Murder (très rassurant, oui) et que c'était un petit wanna-be Ed Sheeran. Il avait à peu près le même style vestimentaire que lui et s'essayait aussi à la chanson d'amour, mais les paroles ne volaient pas très haut... « We are just people trying to find an equal », le reste étant camouflé par l'acoustique plutôt dégueulasse de la salle.

Il sort de scène et Tinie Tempah accompagné de son DJ fait son entrée, mesdames et messieurs ! Très bon choix de première chanson puisqu'il entame son concert avec la fameuse Written in the Stars que tout le monde a déjà entendu au moins une fois dans sa vie (si, ne mentez pas), sur laquelle avec ma soeur on n'hésite pas à sauter et danser malgré l'entourage plutôt frigide. Il enchaîne avec Frisky, vient nous faire un petit coucou et repart. Enfin, il termine par Pass Out, passage obligatoire et sort de scène, son boulot accompli : le public est vraiment bien chauffé.

Et du coup, on attend. Un rideau se déploie sur la scène, les techniciens sont obligés de rester plantés devant tels des piquets pour que celui-ci ne vole pas partout (oui, j'ai fais une photo parce que c'était très drôle à voir) et bon... Les lumières finissent par s'éteindre, un petit clip est diffusé sur l'écran géant que je voyais à moitié et montre le groupe sortant de sa loge. Les musiciens sont déjà sur scène, on n'attend plus que le chanteur qui vient... accompagné de grands bâtons verts. Il monte sur scène et commence avec (suspense) Paint The Town Green et, c'est parti !

Elles y passent toutes : Hall of Fame, Good Ol'Days, Breakeven, Before The Worst, If You Could See Me Now, We Cry (5 secondes seulement) et... The Man Who Can't Be Moved !

Ils savent ce qu'ils font et font très bien leur boulot : le chanteur descend plusieurs fois de scène pour passer au premier rang et se retrouve même sur une scène aménagée au milieu de la fosse, avant de revenir par la fosse (tiens, Jared Leto, 30 Seconds To Mars, on fait un rapprochement ? Non ? D'accord.) où tout le monde tente de prendre une photo avec lui. Leur chanson mythique The Man Who Can't Be Moved est très bien amenée, sur une scène illuminée de chandelles et jouée sur un vieux piano magnifique, qui donnait un air très baroque.

Soudain, mon regard se pose sur le sol, entre la-dite scène et le-dit premier rang et j'aperçois... un petit objet triangulaire, décoré du drapeau irlandais. Si vous n'avez pas encore deviné, honte à vous ; il s'agit évidemment du médiator, que j'ai donc quémandé au vigile, qui me l'a gentiment donné avant d'en garder un pour lui dans sa main, ni vu, ni connu. Sauf que je vois tout.

Tout ça pour dire que The Script est un groupe à voir si vous en connaissez les classiques et, malgré l'acoustique dégueulasse de la salle, c'était un très beau spectacle, avec des lasers, des petits films, plein de trucs super trop chouettes et un groupe mythique pour les fans des Frères Scott. Et, arrêtons de se voiler la face, tout le monde est fan des Frères Scott.

Prochain arrêt : All Time Low, le 14 juin à Montpellier. Oui, c'est dans longtemps. Oui, je prends mon mal en patience, mais difficilement.

Et oui, mon image est un peu pourrie mais, hé, je perds pas mon temps à bien cadrer, moi, nooon. Ni à stabiliser l'appareil, nooon. YOLO, comme on dit.