Raglans à Frankfurt, 24.09.2015

You say you watch the walls, what do you see? what do you see? You say you've seen it all... do you see me? do you see me?

Digging Holes, Raglans

Je n'avais pas parlé ici du concert de The Fray au Luxembourg il y a presque un an maintenant et, par conséquent, je n'avais pas parlé de leur première partie non plus : les Raglans. Je les ai découvert sur un petit set de 6 ou 7 chansons et j'ai été séduite par leur accent irlandais et leur musique aux inspirations ethniques.

Me revoilà donc, un an plus tard, mille écoutes d'album à l'appui, prête à me laisser reconquérir par ce groupe qui, cette fois, fait l'ouverture de Lifehouse. Une petite précision s'impose toutefois : sachez qu'ils m'ont conquis au point de créer une page twitter France en leur nom, pour y rassembler leur actualité et faciliter la communication.
Autant dire qu'en un an, eux et moi, on a plutôt bien accroché.

Arrivées à 17h (vous remarquerez l'heure plutôt normale par rapport à des attentes que j'ai pu faire auparavant), nous pensions avoir le premier rang jusqu'à ce que les VIPs de Lifehouse s'amoncellent devant nous et ruinent nos chances. Tant pis : le premier rang est tellement peu serré que je me faufile un peu, de sorte à ne pas toucher la barrière (elle m'a manqué) mais à avoir une vue dégagée sur la scène quand même. Mission accomplie, me voilà coincée entre le premier et le deuxième rang, bien au milieu, mon T-Shirt des Raglans fièrement porté.

L'avantage d'aller voir une première partie, c'est que l'attente est beaucoup moins longue - forcément. Après une bonne grosse demi-heure quand même, ils arrivent enfin et entament par une nouvelle chanson (et à ce moment-là, ceux qui, comme moi, sont venus voir les Raglans, m'ont demandé «Is that a new song ?» «Yes, yes it is» On ne connaît pas les paroles mais c'est normal). Le chanteur me fait face et je savoure le plaisir de les retrouver, en bonne connaisseuse cette fois.

J'entame avec eux les airs connus de beaucoup - leur album est sorti en Allemagne cette année - et prie pour qu'il fasse une autre date en France que Paris (c'est vrai quoi, on a beaucoup de villes en France, après tout !). Leur court set se termine et, désespérée, je fais la moue jusqu'à l'apparition divine : le chanteur, Ste, s'approche de moi, me remet son mediator en me lâchant un petit «Nice shirt!». Je balbutie une réponse et m'empresse de le ranger, très très contente de cette petite attention.

Finalement, je décide avec une amie de partir du premier rang parce que, bon, Lifehouse, je connais You and Me, et autant laisser les vrais fans se rapprocher un peu plus ! Une cigarette plus tard, une fébrilité disparue, nous revoilà dans la salle où, surprise, au merch se trouve Ste ! Ni une, ni deux, je m'avance, câlin, distribution de stickers, dédicaces et, au moment de lui donner mon nom, il me répond «I've seen you on twitter!» Oui, oui, c'est moi qui passe mes journées à vous retweeter. Coupable ! Je lui signifie donc que j'ai crée « Raglans France », il me remercie, je le remercie (ou j'essaye, en tout cas), il repart, on repart, on revient, on attend.

J'ai un mot à dire sur Lifehouse, quand même : leur concert était bien, mais... Ils étaient là pour jouer, et c'est tout. Pas un mot, à part un petit « Danke Schön » balancé à la va-vite et une photo pour leur page facebook et hop, on enchaîne ! 20 chansons en... 1h20. Mais soit ! Le concert est fini, le groupe entier des Raglans vient au merch comme promis, Ste leur signale que oui, je suis celle des Raglans France, nouveaux remerciements, nouveaux balbutiements, je leur dis de venir à Strasbourg (ça fera moins cher et moins loin, hein), ils me disent oui (affaire à suivre, donc), je me décide à sortir de la salle à reculons.

Ce fut court mais intense, comme on dit, et j'ai beaucoup de mal à redescendre sur terre parce qu'ils sont vraiment adorables, gentils, et flattés à chaque compliment. Humains, quoi. (Alors que Kraftwerk... ha, ha, ha). Enfin. J'ai très hâte de les revoir et je vais prendre mon mal en patience...

Et dans un mois, Imagine Dragons ! Et là... Ca promet. Si on ne meurt pas frigorifiées avant.

J'ai envie de terminer cet article sur un « xoxo » parce que oui, j'ai regardé Gossip Girl avec 10 ans de retard sur le monde entier, mais en fait non. Je terminerais sur un conseil : si vous aimez l'indie-folk, l'accent irlandais, les roux (bah...) : allez les écouter. Sinon, allez les écouter.

Voilà.

XOXO (oui j'ai pas pu résister, bon, voilà, c'est fait, je suis contente).